L’amélioration de la santé par l’alimentation et l’activité physique est un enjeu majeur de santé publique.
Je viens de suivre pour la 2ème fois la session « Tronc commun » de formateur PNNS (Programme National Nutrition Santé) afin d’actualiser mes connaissances (2013 et 2021). Début octobre, j’enchaine avec la thématique Activité Physique de formateur PNNS.
Les formations sont organisées au CNAM de Paris (Conservatoire national des arts et métiers). Cela permet d’être référencé dans la liste du Ministére de la Santé comme référent santé afin de mener des actions d’éducation préventive et de promotion de la santé par la nutrition.
L’objectif du PNNS est d’améliorer l’état de santé de l’ensemble de la population, en agissant sur le déterminant nutrition, c’est à dire l’alimentation et l’activité physique. Une nutrition inadaptée, au sens où elle s’éloigne des recommandations établies par les groupes d’experts scientifiques, constitue un facteur de risque pour les principales maladies chroniques dont souffre la population française en ce début de 21ème siècle :
obésité,
maladies cardiovasculaires,
cancers,
diabète de type 2,
dénutrition.
Quelques repères :
- En France, d’après les données 2014-2015 (Etudes Esteban et INCA 3), près de 50 % des adultes et 17% des enfants sont en surpoids ou obèses.
- La persistance des inégalités sociales en matière de nutrition constitue un défit important. La nutrition est un marqueur social, les populations de haut niveau socio-économiques ont en particulier un meilleur accés aux fruits et légumes.
- Les comportements sédentaires ont fortement augmenté ces dix dernieres années.
- La pratique d’activité physique tend à décroitre et est très insuffisante. La quantité d’activité physique est équivalente, quel que soit le niveau de diplôme mais les moins diplomés regardent plus les écrans.
- La consommation de sel, aprés avoir diminué au début des années 2000 stagne à un niveau beaucoup trop élevé, celle de sucre est trop impoprtante tandis que la consommation de fruits et légumes et de fibres est beaucoup trop faible.
Trois plans PNNS ont déjà été réalisés et nous en sommes désormais au 4ème : le PNNS 4.
En substance, ce plan est focalisé sur la lutte contre le surpoids, l’obésité ainsi que sur la dénutrition des personnes agées. L’objectif est -d’augmenter l’activité physique (AP) modérée, afin que 80 % de la population adulte pratique au moins 30 minutes d’AP d’endurance d’intensité modérée à élevée au moins 5 fois par semaine ou au moins 3 jours avec une AP intense d’au moins 25 min par jour -de réduire de 20 % le nombre d’adultes passant plus de 3 h par jour devant un écran en dehors de l’activité professionnelle -de promouvoir le Nutri-Score afin d’améliorer le classement des produits mis en vente, ceci contribuant à l’amélioration de l’offre alimentaire.
Les mesures phares du PNNS sont décrites sur le site www.mangerbouger.fr
L’application Evalli prend en considération dans ses différents algorithmes d’évaluation et de recommandations nutritionnelles les critéres du PNNS, mais aussi ceux de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de la Nutrithérapie (science de la nutrition pour la santé).
Bien à vous
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